Tous les salariés sont pris en charge par un professionnel de santé dès l’embauche quel que soit le contrat (CDI, CDD ou intérim) :
- soit lors d’une visite d’information et de prévention initiale pouvant être réalisée par un infirmier en santé au travail et donnant lieu à la délivrance d’une attestation de suivi, dans le cas d’un salarié n’occupant pas un poste à risques particuliers.
- soit lors d’un examen médical réalisé par un médecin du travail donnant lieu à la délivrance d’une fiche d’aptitude, dans le cas d’un salarié exposé à des risques particuliers.
Les salariés ayant eu un arrêt de travail supérieur à 3 mois doivent réaliser une visite de pré-reprise. Cette visite vise au maintien dans l’emploi du salarié avec un aménagement de poste éventuel voire des préconisations de reclassement. Elle peut être initiée par le médecin traitant, le médecin conseil, ou le salarié qui souhaite anticiper son retour dans l’entreprise. Elle est réalisée en dehors du temps de travail.
Les salariés bénéficient d’un examen de reprise de travail après un congé maternité, après une absence pour cause de maladie professionnelle, après une absence d’au moins 30 jours pour cause d’accident du travail, de maladie ou d’accident non professionnel. Elle est obligatoire dans les 8 jours suivant la reprise du travail et permet de vérifier si l’état de santé du salarié est compatible à la reprise de son ancien emploi, ou d’évaluer la nécessité d’adapter le poste de travail. C’est à l’employeur d’en faire la demande.
Effectuée par le médecin du travail, à la demande du salarié, de l’employeur ou du médecin du travail, elle se fait à tout moment.
Visite réalisée par le médecin du travail ou un professionnel de santé durant l’année civile du 45ème anniversaire du salarié.
Le suivi post-professionnel concerne les personnes qui, au cours de leur activité salariée, ont été exposées :
- soit à un risque professionnel susceptible d’entrainer l’une des affections mentionnées aux tableaux de maladies professionnels n°25, n°44, n°91 et n°94 (maladies respiratoires liées à la silice, à l’oxyde de fer, au charbon ou au fer) ;
- soit à des agents cancérogènes.
Pour y avoir droit, l’intéressé doit fournir une attestation d’exposition remplie par l’employeur et le médecin du travail.